Hier soir, au centre Malraux de la Grand Mare, les locataires des Verres et Aciers (Lods) avaient été invités par Mme FOURNEYRON, maire de Rouen, en présence de M. le Préfet et du Directeur du bailleur social concerné : IBS. Le contraste fut saisissant entre le discours institutionnel bien huilé et les demandes de bon sens des habitants.

Ceux-ci se heurtaient à un mur d'incompréhension ! La question la plus redoutable concernait un éventuel arrêté de péril : si ces immeubles étaient dangereux, pourquoi ne pas déclencher un arrêté de péril ? Sinon pourquoi les détruire ? Bafouillements du maire... Pourquoi ne pas suivre les experts qui proposent des solutions de sécurisation ? Pourquoi ne pas avoir écouté les demandes des habitants (alarmes incendies inaudibles avec les nouvelles portes blindées...).

Bref, ce fut un réel dialogue de sourds. En fait, un suivi de terrain des élus aurait suffit à désamorcer la crise, mais l'absence de la municipalité, son incompréhension face aux demandes des locataires désespérés a fait exploser la patience de ceux-ci. Ils sont partis déçus et révoltés. Un maire ne peut pas faire campagne à Paris et gérer de tels dossiers. Une nouvelle gouvernance s'impose, sur ce dossier comme sur de nombreux autres.

A l'invitation du Centre des Jeunes Dirigeants, je débattrai demain avec leur président national - ainsi qu'un élu socialiste et Catherine MORIN DESAILLY pour le Nouveau Centre.Nous aurons l'occasion de réagir à sur leur document "Objectif OÏKOS - 12 propositions pour 2012 - et de confronter leurs objectifs avec le projet mis au débat par l'UMP, que je présenterai.