Rythmes scolaires : que n'avons-nous entendu sur les biorythmes, les courbes d'apprentissages, le bien-être des enfants. Au bout du compte, le constat est sévère : les activités sont souvent décevantes, les familles désorganisées, les portefeuilles ponctionnés et les collectivités locales flouées. En effet, le fond d'amorçage vient d'être siphonné... Les promesses n'engagent que ceux qui y croient. Encore plus avec ce gouvernement aux abois qui écrase de sa fiscalité débridée les français et ploie sous le froncement de sourcil des routiers !

Serions-nous maudits ? Après l'interruption de circulation du pont Mathilde pendant près de deux ans, après les travaux des quais hauts rive droite qui asphyxient le centre ville, après la trémie ferroviaire des quais hauts rive gauche qui menace de s'écrouler, Mme Royal vient d'enterrer l'écotaxe qui devait financer le contournement Est de Rouen (liaison A28-A13).

Cette conséquence, relevée dans la presse, ne peut nous laisser indifférents en cette période de vache maigre budgétaire et nécessite un éclaircissement de la part du gouvernement et des élus majoritaires. Le conseil municipal du 20 octobre sera l'occasion d'évoquer ce sujet.

La réforme des rythmes scolaires se traduit par des décisions onéreuses, en pleine crise économique, avec des organisations souvent absurdes pour les parents d'élèves et des activités très aléatoires. C'est un beau gâchis sous couvert de l'intérêt des enfants... idéologie, idéologie...

Aujourd'hui certains maires annoncent leur volonté de cadenasser leurs écoles demain, ce qui provoque des mouvements de menton de la nouvelle ministre de l'éducation nationale. Mais qu'en était-il lorsque la maire socialiste, puis le maire socialiste, de Rouen ont décidé de ne pas appliquer la loi sur le service minimum d'accueil des élèves dans les écoles primaires ?

Mathilde est revenue ! Grâce au savoir faire de nombreuses entreprises belges et françaises, le pont est réouvert deux ans après avoir brûlé. Des querelles apparaissent sur les responsabilités, les délais... Au delà de ces questions légitimes, deux remarques s'imposent. Quelle ont été les répercussions économiques, environnementales et en matière de transports induites par cette fermeture ? Ensuite, quel est le plan de circulation voulu par la ville et son agglomération ?

Sur la première partie, des habitudes vertueuses se sont manifestement développées mais des pans entiers du commerce rouennais ont souffert, parfois de manière irréversible. Sur le deuxième point, je constate un certain autisme du maire, figé dans des convictions déconnectées des réalités. Nous y reviendrons.