29 avril 2007, la France se souvient de tous ceux qui sont morts en déportation. Le dépôt de gerbe rue du donjon avec intervention des cultes catholique, protestant et juif, suivi par une prière à la synagogue, reste un moment toujours aussi émouvant d'année en année. Si la Shoah a engendré le nombre de victimes le plus important avec une volonté d'extermination totale, les homosexuels, les tziganes, les opposants politiques ou encore les malades psychiatriques ont été aussi traqués et déportés.

Ce moment de recueillement doit unir dans une même pensée non seulement tous ceux qui ont été exterminés par les nazis, mais aussi ceux qui des Arméniens aux Kurdes, des Tutsis du Rwanda aux des Soudanais du Darfour, ont continué à subir la folie meurtrière d'hommes détraqués.

L'engagement politique doit servir à nous préserver de telles horreurs et faire en sorte que notre pays protège de ces exactions les peuples du monde. C'est le combat contre la barbarie. C'est un combat essentiel. C'est un combat sans fin. Il nous faut le mener génération après génération.