Baissons les impôts à Rouen !
Le ministre du budget a démontré voici quelques jours que le dérapage du déficit public français (2,7 % au lieu des 2,4 prévus) était lié pour 0,2 % à un dérapage des dépenses des collectivités locales. Après la flambée de 2005, la hausse des taux d’imposition, en 2006, était en moyenne de 1 % pour les villes, 5 % pour les départements et 7,5 % pour les Régions. Lorsque ces collectivités sont gérées par la gauche, les différences sont encore plus marquées.
L’endettement du Conseil général de Seine-Maritime, l’augmentation de la fiscalité régionale en Haute-Normandie, notamment en direction des automobilistes, montre combien le discours du parti socialiste est trompeur. L’inflation de leurs recrutements et de leurs dépenses de communication est directement payée par le contribuable.
A Rouen, la majorité municipale propose la stabilité des taux d’imposition, ce qui se traduit en fait par une augmentation mécanique de 1,016 % liée à la loi de finance. De plus, les recettes fiscales sont plus importantes grâce l’augmentation des bases et les subventions des autres collectivités territoriales sont majorées.
C’est pourquoi le groupe UMP a voté contre le maintien des taux car il était possible de baisser ceux-ci et de redonner ainsi du pouvoir d’achat aux Rouennais. Nous continuerons à défendre les intérêts des Rouennais face à une politique fiscale municipale qui va à l’encontre de leurs intérêts et de l’attractivité de notre Ville.