Dimanche dernier, dans la ville d'Hénin-Beaumont, le parti socialiste a subi une défaite cuisante.

A gauche depuis la libération, les électeurs socialistes et communistes y représentent 60 % des suffrages. Or, l'élection municipale partielle a vu l'élection d'un maire divers gauche avec 53 % des voix face au candidat du FN. Au delà des dérives de gestion du maire PS sortant, c'est tout le parti socialiste qui est remis en cause. Il n'est plus porteur d'un projet pour construire une société moderne et plus juste. Il s'est coupé de son électorat populaire, entrainant son allié communiste dans sa chute. Les populations jeunes et fragilisées, sans emploi ou au salaire modeste, se sont tournées vers le FN au premier et au second tour.

Cette élection témoigne de la perte de confiance envers le PS, même si le FN n'a rien gagné car les électeurs ne croient pas plus dans la gestion de ce dernier.

Cette élection a valeur d'exemple : le PS doit se retrouver une moralité politique. Mais en prend-il le chemin ?