Lors du conseil municipal du 27 novembre dernier, j'ai eu l'occasion de réaffirmer au maire de Rouen et à sa majorité socialo-écolo-comuniste que l'augmentation des impôts locaux présentée (8 % prévue en 2010 après celle de 15 % du conseil général, à majorité socialiste, en 2009) s'apparentait à un hold-up fiscal. En effet, les rentrées financières sont plus larges qu'attendues : dotation de solidarité urbaine, dotation de la CREA, taxes de stationnement et de fourrière, augmentation des bases fiscales... Malgré la réticences de certains élus de sa majorité, le maire reste cabré sur ce spasme fiscal.

Autre élément de son dogmatisme, une commission se met en place pour la reprise des cantines scolaires par la mairie. J'ai proposé que cette commission, consultative, puisse proposer de maintenir la délégation de service public (sous-traitance à une entreprise) si le cahier des charges pouvait être tenu à un coût moindre. Le maire a refusé : elle rejette une solution possible avec un meilleur rapport qualité-prix !!! Avec de tels raisonnements, on finit par forcément par augmenter les impôts.