Je ne suis pas Franc-Comtois mais...
En politique, il faut être clair. Le choix, qui se pose aujourd'hui lors de l'élection législative partielle de la 4ème circonscription du Doubs, peut se reproduire demain à Rouen.
En 1998, en tant qu'élu régional, tout comme en 2011, avec mon ami Salah Benbia, lors de l'élection du 6ème canton rouennais, je me suis opposé au Front National.
Ce parti n'est pas un parti de gouvernement car il ne dispose d'aucune alliance politique, et ce n'est pas un hasard.
Si les français font ces choix électoraux, c'est parce que les autres partis politiques, à commencer par le mien, l'UMP, ne répondent pas à leurs attentes et leurs préoccupations. Nous avons à rétablir les liens de crédibilité et de confiance attendus par nos concitoyens. A mon niveau, par mon travail de terrain, par mon implication associative, par mes publications, les débats organisés et les questionnaires, je tisse ce contact au quotidien et construis la relation avec les Normands. C'est ainsi que nous apporterons des réponses au pays et éteindrons les illusions entretenues par le FN.
Je mène une opposition sans concession à la gauche au conseil municipal de Rouen, relevant leurs erreurs de gestion, la maltraitance du personnel municipal, l'opacité de leurs décisions. Pour autant, je reconnais le travail de leurs élus et nos valeurs communes. C'est pourquoi, comme le Maire du Havre Edouard Philippe, en cas de duel PS - FN, j'appelerai à voter socialiste. En politique, il faut être clair.