Quelle mouche a bien pu piquer M. FABIUS dans la mise en oeuvre du contrat de naming avec FERRERO ? Comme pour le musée Jeanne d'Arc, cette décision solitaire n'a rencontré aucune opposition. C'est ce qu'on appelle un "effet de cour" où personne n'ose contredire le suzerain, au risque de courir une disgrâce ! Courage fuyons ! Les rouennais ne peuvent accepter l'OPA réalisée par la CREA au profit de FERRERO sur notre espace public, en complète contradiction avec ses orientations : moins de publicité en entrée de ville, être une éco-agglomération, préserver la santé (agenda 21) ! Le totem publicitaire, et ses dérivés, aux couleurs de Kinder, l'utilisation d'huile de palme issue de la déforestation (cf le livre d'Orsenna sur le papier), l'incitation à l'obésité : ils ont tout faux ! Alors de deux choses l'une : soit le totem hideux est démonté, soit FERRERO devra payer cette publicité, à l'image des commerçants de centre ville taxés pour leur chevalet installé sur le trottoir.

Oui, mais les 550000 euros apportés par l'entreprise régionale (soit 1% du coût de construction de l'équipement pour 100 % d'utilisation publicitaire) ? Eh bien, ils vont vite disparaitre pour financer les clubs de basket et de hockey qui devront être subventionnés pour payer leur loyer du Kindarena et les frais induits. Quelle arnaque !