Un médiateur, vite !
La pratique solitaire du pouvoir n'aboutit à rien de bon. Après avoir, on ne sait trop pourquoi, décidé seul de faire disparaitre Louis XVI de l'histoire de l'hôtel de ville de Rouen, le maire actuel, M. Robert, a généré un nouveau conflit.
L'Ecole Régionale des Beaux Arts (actuellement nommée ESADHAR) est hébergée depuis une cinquantaine d'années à l'aître Saint-Maclou, élément prestigieux du patrimoine rouennais. Le déménagement est évoqué depuis des années, pour des raisons de sécurité et pour un projet muséographique sur l'Aître. Or, la méthode brutale et arbitraire du maire a provoqué une bronca des étudiants et du personnel ! Une pétition a été mise en ligne car tous refusent qu'on leur impose une solution sans concertation. Dans Paris-Normandie de vendredi, M. Robert est apparu dépassé, incapable de proposer une solution si ce n'est un faux dialogue dont personne n'était dupe.
Dans la situation de blocage constatée, en l'absence de projet réel d'aménagement de l'aître Saint-Maclou (quand ?Avec quel argent ?), je propose de suspendre la décision de déménagement sans concertation et de relancer le dialogue en nommant immédiatement un médiateur indépendant, libre et compétent.
C'est en partant du projet pédagogique et de la réalité de l'école que pourra se construire son avenir. Pas par un jeu de chaises musicales qui profite d'un déménagement de collège vidé de ses étudiants ! Le quartier de la Grand-Mare mérite mieux que cette stigmatisation injuste. L'ESADHAR mérite mieux que d'être considérée comme une variable d'ajustement. Mais M. Robert est-il encore capable de le comprendre ?