Primaire à Paris. Et à Rouen ?
A Paris, l’UMP Philippe Goujon a proposé au travers des colonnes du JDD qu’une primaire soit ouverte à "tous les citoyens" pour trouver un chef de file à droite aux municipales de 2014. Une primaire qui devrait se dérouler" entre la mi-avril et la mi-mai", sous forme de vote électronique et avec une demande de 2 euros à chaque électeur. Une première à droite en France et surtout un souffle démocratique au moment où les socialistes ne joueront pas le jeu des primaires cette fois ci. Une idée qui rejoint celle que certains d’entre nous, élus au sein de ce conseil municipal, défendent depuis un bon moment dans le cadre de Rouen Ensemble et qui prouve, s’il en faut, qu’elle n’a rien d’une lubie, ou d’un crime de lèse majesté, mais de l’envie de procéder à une démarche ouverte, qui permette de donner de l’élan et une très forte légitimité à un candidat porteur d’un projet très largement élaboré avec les Rouennais.
Pourquoi ce qui serait bon à Paris ne le serait-il pas ici à Rouen ? Pour reprendre les propos de Valérie Pécresse, à Paris comme à Rouen, l’enjeu est tellement fort que nous avons besoin d’être tous ensemble. Les primaires sont pour cela une possibilité d’y parvenir, en phase avec la demande de nos concitoyens qui veulent aujourd’hui avoir leur mot à dire sur la construction d'un projet, et du candidat pour le porter.
A Paris, la méthode se met en place. A Rouen, nous devons en discuter ouvertement. Pour notre part nous y sommes prêts. L’équipe municipale élue en 2008 peut être battue, alors donnons nous en tous les moyens.
Nicolas Zuili, Edith Calonne, Laurence de Kergal, Régine MARRE, Bruno Devaux