Nantes mise à sac...
A Nantes des casseurs masqués et armés de projectiles ont saccagé le centre de la ville au cours de véritables scènes...
...de guérilla urbaine. Rue dévastées, mobilier urbain détruit, commerces vandalisés... Résultats : plusieurs centaines de milliers d'euro de dégâts, huit blessés dans les rangs des forces de l'ordre et 10 interpellations.
A ce stade des informations discrètes, le Maire de Nantes va déposer plainte, contre qui ? Le communiqué du ministre de l'intérieur est tout à fait anodin et en plus M. Valls est satisfait de l'action de son Préfet dans la conduite du maintien de l'ordre de cette manifestation qui portait en elle toutes les caractéristiques d'une émeute annoncée et qui s'est avérée d'une extrême violence !
Conclusions :
- 10 interpellations pour plus de 1 000 casseurs violents
- Pas de gardes à vue
- Pas de comparution immédiate devant la justice
- Pas d'identification des casseurs
- Pas d'anticipation du ministre de l'intérieur pour prévenir les violences
- Dispositif de sécurisation de la ville, des personnes, des biens et des forces de l'ordre totalement insuffisant
- Défaillance caractérisée du Préfet dans sa responsabilité du maintien de l'ordre
- Comment le ministre de l'intérieur pouvait-il ne pas avoir connaissance de la constitution de ces bandes de casseurs, de leur ampleur et de leur intentions de passer aux actes de violence
- Pourquoi le dispositif de de sécurité n'a-t-il pas évolué pour s'adapter aux dérives de cette manifestation et empêcher ou pour le moins limiter cette mise à sac du centre ville
- Pourquoi les responsables qui ont appelé à cette manifestation ne sont-ils pas entendus par la police pour évaluer leur degré de complicité?
M. Valls est mis en cause. Cette affaire est d'une extrême gravité sur ces causes et sur ses conséquences y compris politiques. Elle révèle un gouvernement affaibli qui laisse le champ libre à la rue. Elle démontre une fois encore l'incapacité et la duplicité de M. Valls. De tels faits demandent la démission du ministre de l'intérieur, la mise à pied du Préfet, la constitution d'une commission d'enquête parlementaire sur la dangereuse montée des violences de rues au cours des manifestations.