Vente à la découpe
{jcomments off}L'état des finances municipales rouennaises est tellement catastrophique qu'après avoir vendu chaque année des bijoux de famille (biens municipaux) pour équilibrer son budget, le maire de Rouen vend maintenant les bijoux de la couronne !
Ecole des beaux arts, patinoire et opéra vont passer dans le giron de la Métropôle.
Le maire estime que cette dernière devrait verser 25 millions d'euros chaque année au budget de Rouen pour équilibrer les charges de centralité. C'est un vrai sujet mis sous le tapis depuis des années par une municipalité inféodée à M. Fabius. La chambre régionale des comptes l'a relevé en 2014 dans son rapport sur la gestion de Rouen.
Or, le conseil municipal convoqué à la hâte hier soir n'a eu qu'une délibération minimaliste. Les élus n'ont pas reçu les informations nécessaires prévues par le code général des collectivités territoriales (article 2121-13). La gouvernance des structures transférées, le statut du personnel, les coûts n'apparaissent pas.
Il s'agit d'un petit arrangement entre copains sur le dos des Rouennais puisqu'ils devront encore payer 50 % des coûts alors que seulement 6 à 10 % des usagers sont rouennais !
Non seulement la gestion municipale est catastrophique avec surendettement et impôts records mais les services municipaux sont vendus à la découpe. Ce dépeçage municipal est inacceptable. Nous avons voté contre et envisageons de porter maintenant cette décision inique devant le Tribunal administratif.