SOURD-BLEVIN : un pirate sympa et utopiste
Elle a réussi !
Mme FOURNEYRON est donc ministre des sports du gouvernement Ayrault. Elle a atteint son objectif au prix d'un ultime renoncement : celui de la mairie de Rouen. Après avoir démissionné successivement de son poste de conseiller régional, conseiller général, de maire et bientôt de député : la voici au pinacle !>
Pour le sport en général, pour le sport amateur en particulier, pour la ville de Rouen : sa nomination est une bonne nouvelle. Avoir un ministre issu de son territoire laisse espérer un soutien aux dossiers locaux.
Mais les petits arrangements au sein de PS, en cas de victoire du PS aux législatives, vont laisser à M. LEAUTEY maire de Mont Saint Aignan, le soin de représenter les Rouennais à l'assemblée nationale... Et une agglomération aux mains d'un maire issu de la rive gauche. Rouen pèse bien peu pour les apparatchiks socialistes !
Et le candidat de l'UMP est : ... Cyrille GRENOT !
L'UMP a donc décidé d'investir Cyrille GRENOT, du Nouveau Centre. J'ai eu l'occasion de travailler avec lui depuis plusieurs années, de fonder avec quelques autres "Rouen ensemble", d'apprécier ses qualités humaines et politiques. C'est un bon candidat qui a engagé sa campagne depuis plusieurs mois avec beaucoup de motivation sur le terrain et qui a soutenu Nicolas SARKOZY sans ambiguïté.>
Cette union du centre et de l'UMP a été au coeur de mon engagement politique depuis toujours. Cette même dynamique m'avait permis en 2007 d'être en tête de cette législative au premier tour et de rassembler près de 16000 électeurs au deuxième tour. Il nous reste un mois pour faire connaître Cyrille GRENOT et son suppléant Jean-François BURES sur la circonscription.
Avis d'expert
M. Jean PROUIN, conseiller municipal délégué au commerce de la majorité municipale socialiste de Rouen se répand ce matin dans Paris-Normandie.
Il est en effet Président du club de basket rouennais : le SPO Rouen. Ou plutôt, il était. En effet il vient de démissionner de son poste pour désaccord avec le conseil d'administration. L'article est très instructif : disposant de la deuxième masse salariale de Pro B de basket, il reproche l'absence de décision face aux résultats calamiteux du club. "Je peux difficilement accepter certaines intrusions dans le fonctionnement du club". Tiens donc... Et plus loin "...Je pense que c'est Ferrero... Le revirement s'est produit en mars. Il y a a eu de petit arrangements." Et enfin : "Je comprends les raisons de Ferrero d'insister sur ce dossier par rapport au naming mais les intérêts du SPOR et de cette société ne sont pas les mêmes. Le mélange des genres c'est la pire des choses... Le conseil d'administration s'adapte bien aux circonstances, on est parti sur une philosophie basée sur le commerce du palais des sports..."
Au moins, voilà qui est clair. Pas de langue de bois dans cette interview. Au fait qui doit devenir le ministre des sports la semaine prochaine ? Avec quelle éthique ?