Dialogue de sourds
Tout d'abord, nous ne pouvons pas laisser à la rue des familles avec des enfants. Je sais les difficultés induites pour les autorités, je sais le risque d'appel d'air vers d'autres situations identiques, je sais l'injustice induite pour d'autres familles aussi en attente de logement. Mais par dessus tout ça, un enfant à la rue n'est pas acceptable. Là dessus le DAL a raison.
Ensuite, il est insupportable que le conseil municipal, expression de notre démocratie et représentant les citoyens rouennais, ne puisse pas se dérouler suivant ses règles. Le Maire s'est laissé déborder, n'a pas su gérer la situation et a baissé pavillon en abandonnant sa place. D'autres, à Dieppe ou au Havre, ont su gérer avec plus de dignité leur mission.
Enfin, une nouvelle fois, cet évènement montre l'absence de dialogue d'une municipalité recroquevillée sur son hôtel de ville. Aucune rencontre n'a manifestement eu lieu en amont entre le DAL et Mme FOURNEYRON, obligeant à ce coup d'éclat. Celle-ci a tenté d'imposer un bras de fer politicien. Elle a du céder. Attendons la suite mais personne n'est sorti grandi de cette soirée, et les familles passent le week-end dans l'incertitude.
La variante AB


12 propositions pour 2012

L'affaire du drapeau...
Le week-end dernier, Madame le Maire de Rouen a fait hisser (sous le drapeau français) un drapeau tunisien. Etait-ce pour fêter le premier anniversaire de la révolution du jasmin ? Que nenni ! En fait il s'agissait d'un geste fait à l'association franco-tunisienne de Normandie qui demandait seulement la mise à disposition gracieuse d'une salle à l'occasion de cet anniversaire.>
En 2006, la municipalité précédente avait fait flotter le drapeau tibétain sur l'hôtel de ville en commémoration du soulèvement de ce peuple. Même s'il ne faut pas multiplier ces actes symboliques, au risque de leur faire perdre leur force, la décision de Mme le Maire de Rouen est finalement assez indigente. Comme le relèvent mes collègues centristes, on peut s'interroger sur sa finalité.
Une proposition constructive serait de provoquer un colloque sur l'évolution de la place des femmes dans la société tunisienne post-révolutionnaire, par exemple. Chiche ?