Jean Lecanuet

Il y a 18 ans disparaissait Jean Lecanuet. Comme chaque année, je souhaite évoquer la mémoire de cet homme passionné par sa ville de Rouen. Bon nombre d'habitants gardent le souvenir de ce Maire proche de ses concitoyens et qui a su être visionnaire sur bien des points, tant au niveau local qu'européen.
Vus de notre lucarne, certaines autres décisions peuvent sembler obsolètes mais aurions-nous fait différemment à sa place ? Restons humbles et saluons ce passionné d'humanisme.

Les Rouennais moins riches que les habitants de Canteleu !

Le site salairemoyen.com compare les revenus des habitants des différentes villes de France.  Dans la comparaison des villes voisines, le revenu moyen par ménage rouennais est de 1896 euros soit moins que Bois-Guillaume (on s'en doutait : 3699 euros) mais aussi, Darnétal ou Canteleu (2049 euros) ! Ces données, et bien d'autres, montrent combien la population rouennaise est fragile et que l'impôt porte sur une fraction de plus en plus limitée d'habitants
De ce fait, la frénésie fiscale des élus socialo-écolo-communiste, tant à la ville de Rouen qu'au département, fragilise le tissu social de notre commune. Une meilleure gestion s'avère nécessaire en assouplissant une fiscalité alourdie au mépris des engagements électoraux pris par les candidats de 2008.

Amnésie ou inculture ?

Manifestement la municipalité rouennaise fait preuve soit d'une amnésie, soit d'une inculture, soit d'un déni du patrimoine et de la culture historique bien étonnants ! Non seulement les célébrations du 11ème centenaire de la création de la Normandie passent aux oubliettes mais personne n'a songé à fêter le troisième centenaire de la naissance de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, née à Rouen le 17 avril 1711. Cette femme des lumières, entre Rousseau et la comtesse de Ségur a écrit plus de 70 ouvrages dont La belle et la bête et Le magasin des enfants ! Rien de moins.

On aurait imaginé que le prolixe M. PESSIOT ou la discrète Mme TISON (adjointe à la culture semble-t-il ?) ou bien encore un des groupes municipaux de la majorité, bien discrets dans leurs initiatives ou leur existence et aphasiques dans leur expression, prennent l'initiative de valoriser notre histoire et notre patrimoine. Eh bien non !  Pour eux, la Ville de Rouen débute son existence en mars 2008, lors de leur élection... Cette vue de court terme se traduit dans l'ensemble de leur politique. Nous en avons encore un  nouvel exemple.

Hors la loi

A l'occasion de la grève de ce jour dans l'éducation nationale, Madame le Maire de Rouen a décidé de ne plus assurer de service minimum dans les écoles rouennaises, à savoir de ne plus accueillir d'enfants dont les parents ont des obligations professionnelles.
Depuis deux ans, la municipalité renaclait sur ce sujet. Aucune publicité n'était d'ailleurs faite sur ce service minimum afin de le rendre inefficace et il disparait aujourd'hui. Cette décision montre bien combien la majorité socialo écolo communiste est loin des préoccupations de ceux qui travaillent en menant une vie de famille. Il ne suffit pas de se gargariser en organisant des débats sur la parité lorsqu'en réalité on met des bâtons dans les roues de mères qui travaillent. Cette attitude, digne de dirigeants de république bananière qui ne respectent pas la loi commune, est lamentable. L'idéologie a une fois de plus pris le pas sur le bon sens...

Devoir d'indignation

"Devoir d'indignation ... il faut s'indigner et résister." Ainsi s'est exprimé, à propos de la politique de l'Etat, le président socialiste du conseil général de Seine-Maritime lors de voeux à Elbeuf. Le fossoyeur des comptes du département de Seine-Maritime ne manque pas de toupet quand il entend donner des leçons à l'Etat. Celui-ci a mis en oeuvre une politique courageuse de réforme et de maîtrise des dépenses publiques afin d'éviter à notre pays de suivre le chemin de la Grêce et de l'Irlande. Malgré tout il tient ses engagements vis à vis des collectivités qui feraient mieux de regarder l'explosion de leurs dépenses de communication et de frais de bouche avant de crier misère ! Nous reviendrons sur les chiffres mais les bégaiements de M. Marie sont surréalistes ! Vivement que la chambre régionale des comptes se penche sur les dépenses de blanchisserie et d'hôtellerie de son cabinet, afin de montrer toute la rigueur de sa gestion... ou pas.

bruno devaux

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Bienvenue sur ce blog qui s'intéresse à Rouen et à la Normandie. Conseiller municipal de Rouen, médecin rouennais, je participe à notre réflexion collective sur le devenir de notre cité et de sa Région. Dans le cadre de mon association « Le Pommier », c'est sur des sujets locaux et de société que je souhaite dialoguer avec vous.

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