Et ça continue à la mairie...

Notre quotidien régional, Paris-Normandie, de ce matin nous apprend que le concours des balcons et jardins fleuris de la Ville de Rouen n'aura pas lieu. cet été. L'agent municipal en charge de son organisation a été muté et personne ne s'est inquiété de son remplacement. Pourtant cette manifestation était l'occasion de reconnaître la qualité du fleurissement de la ville par ses habitants au profit de tous... et sans surcoût pour le contribuable ! L'adjoint à la voirie vert, M. GRIMA, en profite pour se désolidariser une fois de plus en manifestant son étonnement et son incompréhension face à cette décision de la municipalité socialo-écolo-communiste !

A nouveau, la légèreté et l'improvisation de la gestion municipale apparaissent au grand jour, tout comme les dissensions internes à la municipalité. A propos de fleurs les bassins de l'hôtel de ville transformés en jardinières géantes, au grand dam des enfants et des rouennais qui ne partent pas en vacances, n'ont manifestement pas obtenu l'effet escompté. Dommage.

Superbe !

Il y a quelques semaines a eu lieu un festival choral au parc de Clères. Aux quatre coins du domaine les choeurs défilaient leur répertoire avant de se retrouver pour un final commun. Le public était au rendez-vous, le répertoire varié, le cadre unique. Quasiment toutes les chorales étaient composées d'amateurs (photo chorale Ensemble de St Saens), ce qui pourrait donner des idées pour un évènement identique sur Rouen. Au lieu d'un festival choral rouennais de professionnels qui reste assez confidentiel, une manifestation d'amateurs en plein air aurait un succès certain sur notre cité. Encore faut-il vouloir d'une culture populaire...

Et la dépendance dans tout ça ?

Le débat politique s'oriente (enfin) vers la 5ème branche de la sécurité sociale, appelée de ses voeux par Nicolas SARKOZY dans sa campagne présidentielle : la branche dépendance. Ce véritable enjeu de société se heurte à notre réalité budgétaire et à ses difficultés de financement. Sauf à assurer une couverture sociale à deux vitesses (ce que personne ne souhaite) 22 milliards d'euros sont à mobiliser. Les pistes avancées sont celles de cotisations obligatoires à partir de 50 ans, de prélèvement sur les successions ou encore d'augmentation de la CSG.

Sur l'âge de cotisation, la proposition faite est aberrante : pourquoi cotiser seulement à l'approche du risque ? Cotise-t-on pour sa retraite à partir de 50 ans ? Une fiscalité spécifique apparait indispensable mais doit être réparti sur l'ensemble de la population et non pas simplement sur des cinquantenaires ! L'idée de la TVA sociale, tabou qui a coûté bien des déboires électoraux ( ;-) ), me semble complètement d'actualité. Mieux répartie, proportionnelle à la consommation, elle serait le garant d'une juste solidarité tant dans les prélèvements que dans la prise en charge de cette nouvelle branche de la sécu.

Hommage à Serge HUGUERRE

La Normandie et plus spécialement la Ville de Rouen vient de perdre un de ses grands serviteurs en la personne de Serge HUGUERRE.

Homme politique pétri des valeurs d’humanisme social, il fut membre de la SFIO, du Parti Social Démocrate, de l’UDF puis du Parti Radical, gardant le fil de son engagement au service de ses contemporains. Adjoint au Maire de Rouen, Jean LECANUET, conseiller général du 1er canton de Rouen et vice-président du conseil général, il connaissait parfaitement sa ville et ses habitants. Parcourir les rues avec lui était l’occasion de faire la connaissance de mille personnes et recueillir mille anecdotes !

Son franc-parler était légendaire, tout comme son sens politique et son bon sens tout court. J’ai eu la chance de pouvoir compter sur son soutien indéfectible lors des échéances électorales de ces dernières années et de profiter de ses conseils avisés. Il a soutenu et porté les projets de notre ville et ses habitants tout au long de sa vie, avec un sens des responsabilités et du service qui l’honore. Il était respecté tant par ses amis que par ses adversaires politiques.

Je veux lui rendre un hommage particulier.

Saint Camille !

C'est demain la Saint Camille ! C'est aussi le nom de l'oeuvre d'Arne QUINZE qui a été montée sur le pont Boïeldieu. Cet entremélat de bastaings en pin blanc et orange est source d'avis contradictoires de la part des Rouennais. En ce qui me concerne, je trouve cette oeuvre colorée et sympa, donnant un souffle de gaité sur notre ville et sur ses quais. Son coût est aussi impressionnant : 200 000 euros, auxquels il faut ajouter 50 000 euros de démontage - remontage des jardinières installées sur ce même pont.

C'est pourquoi j'ai proposé au conseil municipal du 1er juillet de conserver cette oeuvre du fait de ses qualités esthétiques et de son coût, pendant une année. Le bois risque de se dégrader au delà. de cette durée. J'envisageais soit de la conserver à sa place actuelle, soit de la transférer sur le site de Grammont où elle trouverait logiquement sa place dans ce lieu dédié à la culture populaire, en lien avec l'architecture contemporaine de la clinique Mathilde et de la Médiathèque.

Si les groupes d'opposition et les Verts se sont associés à cette démarche, les socialistes ont curieusement voté contre le maintien de cette oeuvre d'art qu'il avaient décidé d'installer... Depuis, bien d'autres voix se sont fait entendre pour la conservation de Camille. Je vous invite à signer la pétition du club de la Presse et à élargir ce débat car il faudrait que ce soient les Rouennais qui s'approprient cette oeuvre contemporaine. C'est là le vrai enjeu. Alors, sauvons Camille !

bruno devaux

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Bienvenue sur ce blog qui s'intéresse à Rouen et à la Normandie. Conseiller municipal de Rouen, médecin rouennais, je participe à notre réflexion collective sur le devenir de notre cité et de sa Région. Dans le cadre de mon association « Le Pommier », c'est sur des sujets locaux et de société que je souhaite dialoguer avec vous.

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