Le syndrôme Allende vient du nom de ce président chilien victime d'un coup d'Etat le 11 septembre 1973. M. Robert, actuel Maire de Rouen, est atteint chroniquement de ce syndrôme.

Déjà en 1995, tout juste élu maire pour la première fois, son premier geste consiste à faire installer un digicode à l'entrée de son cabinet ! Déjà la peur du putsch, la peur du peuple, la peur de Rouennais - notons que ces digicodes furent supprimés par son successeur Pierre Albertini dès son élection en 2001. Rebelotte il y a quelques jours, lors du conseil municipal du 5 octobre dernier. Le maire, inquiet de la présence possible de manifestants, oblige le conseil municipal, public par essence, à se réunir en quasi huis clos sous prétexte de "manque de place" pour le public ! Fermeture des locaux, gardiennage par la police municipale : le syndrôme Allende est à nouveau présent. Enfin samedi dernier, le maire craint d'être sequestré par douze forains et annule la réunion qu'il avait imposée pour essayer de trouver un compromis avec ces professionnels, car sa sécurité lui semblait menacée dès lors que son quota de 5 forains était dépassé. Allende à nouveau...

Ceci prêterait à sourire si l'image de la Ville et de sa gouvernance n'étaient entachés à chaque fois. Cette peur permanente, cette défiance face à la volonté populaire,  jette la Ville dans un conflit avec les forains et donne l'image d'une municipalité aux abois.