Loi contre la récidive des majeurs et des mineurs
Les députés viennent d'adopter par 144 voix contre 93 le projet de loi qui instaure des peines minimales pour les récidivistes et écarte, dans certains cas, l'excuse de minorité pour les mineurs de plus de 16 ans. Les groupes UMP et Nouveau Centre ont voté pour. Les groupes socialiste et gauche démocrate et républicaine ont voté contre.
L'actuelle députée de Rouen a voté contre. Elle semble bien se contenter de la situation actuelle en refusant de s'associer à cette modernisation de la législation. Pourtant, bien des Rouennaises et des Rouennais demandaient une réponse plus ferme de la justice pour les multi-récidivistes. Comment continuer à tolérer l'impunité de certains délinquants qui pourrissent littéralement la vie de tous dans certains quartiers ? La relance de l'activité économique et la baisse du chômage apporteront par ailleurs une réponse à bien des difficultés sociales. Alors, pourquoi tolérer l'intolérable ?>
comité de réflexion sur la modernisation de la Ve République
Présidé par Edouard Balladur, ce comité réunit des hommes politiques et des constitutionnalistes d'horizons divers : Jack Lang (PS), Olivier Duhamel (PS), Olivier Schrameck, ancien directeur du cabinet de Lionel Jospin ; Guy Carcassonne, ancien conseiller de Michel Rocard, deux centristes : l'eurodéputé Jean-Louis Bourlanges et l'universitaire Jean-Claude Casanova, Pierre Mazeaud, ancien président du Conseil constitutionnel, Luc Ferry, ex-ministre de Jean-Pierre Raffarin, l'Université est aussi représentée par Denys de Béchillon, Bertrand Mathieu, Dominique Chagnollaud et Anne Levade. Il aura trois mois pour élaborer des propositions sur les rapports entre le premier ministre et le président de la République, le renforcement des moyens de contrôle et d'initiative du Parlement, le mode de scrutin, mais aussi sur l'article 16 de la Constitution, qui permet au chef de l'Etat d'exercer des pouvoirs spéciaux en cas de crise.
Nouvel exemple de la capacité d'ouverture du Président SARKOZY, nous pouvons nous aussi nous interroger sur les modalités d'exercice du pouvoir. Le débat est ouvert !
Y-a-t-il encore un socialiste au conseil national ?

Respect !

Laissant derrière lui les archaïsmes politiques si souvent rejetés par les Français, Nicolas SARKOZY est en train de réformer en profondeur notre vie publique. A Rouen, face à une députée engluée dans un parti socialiste en décomposition et aux alliances incertaines, nous avançons clairement dans cette démarche de politique rénovée. En six ans, notre cité s'est déjà métamorphosée. Attentifs aux attentes de nos concitoyens, il nous faut bâtir pour le prochain mandat un projet encore plus ambitieux pour notre Ville.>
Conseil municipal du 12 juillet
