Par contre zéro à la CREA...
Pour revenir vers 23h, j'ai voulu revenir en TEOR du site de l'Armada. On nous a incité à utiliser les transports en commun et j'ai donc laissé ma voiture dans son garage. Une voix douce sur le quai nous indique que les horaires des bus ont été spécialement réaménagés pour l'occasion. Bravo ! J'attends donc un premier TEOR qui arrive bondé. Essayant de monter, je me fais expulser par des voyageurs exaspérés. Les portes se referment laissant enfants et poussettes sur le quai. Qu'à celà ne tienne, me voici à attendre le bus suivant, toujours bondé puis un troisième dans lequel j'arrive à me glisser en profitant de la sortie de voyageurs à moitié asphyxiés. Une mère de famille se voit incitée à redescendre par le chauffeur du bus "j'ai déjà un fauteuil roulant donc pas de poussette" ! Heureusement la fermeture de la porte sauve mère et enfant qui restent dans le bus. Entassement maximal, passagers au bord du malaise, chauffeur à la limite de la rupture, beaucoup ont fini par rentrer à pied... Comment imaginer que la CREA n'ait pas adapté son dispositif plus efficacement ? Soit on enlève les bus, soit on réalise une navette avec des passages suffisants. Ce soir, c'était la rage et le désespoir alors que la fête commençait. Espérons que la suite soit plus organisée...
Bienvenue aux marins !
Armada de Rouen 2013 : c'est parti !
Les bateaux arrivent les uns après les autres, véritables ambassadeurs de notre planète. Les marins sillonnent la ville. Les Rouennais se pressent par milliers sur les quais pour accueillir ces navires migrateurs dont la magie reste intacte d'Armada en Armada.
Bravo aux bénévoles, bravo aux services de l'Etat et des collectivités locales, bravo aux municipaux et bravo au pacha : Patrick Herr.
Ce soir, j'étais fier de ma ville et de ce rendez-vous de Rouen avec son histoire en voyant arriver tous ces fiers voiliers sous le pont Flaubert. Merci à tous ceux qui l'ont permis.
Dangereux
Notre République repose sur la séparation du législatif, de l'exécutif et du judiciaire. Si la confiance dans le monde politique rarement été au plus haut dans notre pays, les français étaient plutôt satisfaits de leurs juges. Les attaques contre ceux-ci, tout comme le comportement de certains d'entre eux, met aujourd'hui le doute dans l'opinion. Affaire Bettencourt, "mur de cons", affaire du Crédit Lyonnais... la suspicion s'est installée sur l'indépendance des juges dont une des préoccupation serait de régler leurs comptes au lieu de rendre sereinement la justice. Je sais que ce débat n'est pas nouveau. Mais dans le contexte actuel, c'est toute notre société qu'il fragilise. Ne le prenons pas à la légère.>
Conseil municipal
Hier soir a eu lieu le conseil municipal de Rouen. La majorité municipale était atone avec des rangs clairsemés. Les coups de gueule du groupe EELV étaient réguliers pour dénoncer les dérives de leurs alliés socialistes, sans être crédibles pour autant. Je suis intervenu au nom de mon groupe sur le compte administratif 2012(texte ici). Force est de constater la fuite en avant sur l'endettement municipal : + 17 % en 5 ans de mandat. La Ville de Rouen cumule maintenant 190 millions d'euros de dettes, avec un ratio de 13,7 années pour les rembourser si toute l'épargne disponible y était consacrée. On considère que 10 ans est le chiffre référence. La municipalité gère mal Rouen, n'est pas économe de nos deniers et a surendetté notre ville. Une autre gestion est possible... et nécessaire !>
Fêtes Jeanne d'Arc 2013
Malgré un défilé très festif et des discours de qualité, les Rouennais garderont un sentiment de frustration de ces fêtes Jeanne d'Arc 2013. En effet, le secteur de l'hôtel de Ville a été bouclé par un impressionnant dispositif policier empêchant tout accès à l'abbatiale Saint-Ouen. Les commerçants riverains, non informés et privés d'activité, en ont été pour leurs frais. Celles et ceux qui auraient voulu écouter la ministre des droits de femmes, le Pr Lermercier, M. Robert ou Amaury Vassili n'avaient pas accès sauf à disposer du sauf-conduit délivré aux happy few par la mairie. Et ce ne sont pas les quelques dizaines de manifestants pacifiques qui auraient empêchés ces cérémonies de se tenir normalement place du Vieux Marché. Le syndrôme Allende, qui avait touché la mairie de 1995 à 2001 a encore frappé... au détriment des Rouennais. Alors, pour tous, voici quelques extraits de ce qui s'est déroulé samedi !