Rouen 2014 : je suis candidat.
>>A moins d’un an des élections municipales, les Rouennais se posent légitimement des questions sur les candidatures issues de l’opposition municipale. A ce jour, force est de constater qu’aucun candidat ne s’est déclaré.>
De nombreuses personnes de qualité peuvent envisager de se porter candidat. Pierre ALBERTINI, ancien Maire de Rouen, a indiqué la possibilité de participer à une élection primaire. David DOUILLET, ancien ministre et actuel parlementaire, s’interroge pour venir se présenter à Rouen. Catherine MORIN DESAILLY, sénatrice de Seine-Maritime, a indiqué sa « probable investiture » par l’UDI. Edgar MENGUY, conseiller municipal, se dit également intéressé.
A plusieurs reprises lors de ces derniers mois, les Rouennais m’ont interpellé sur les intentions de celles et de ceux qui prétendent les servir. En ce qui me concerne, la décision est prise. Disposant d’une connaissance précise de la ville de Rouen, d’un engagement de terrain reconnu, d’une notoriété et d’une compétence acquises au fil de mon engagement social, associatif, professionnel et politique, d’un projet cohérent et réaliste pour développer notre cité, je me déclare candidat pour les élections municipales à Rouen en 2014.
Cette candidature se veut au centre des préoccupations des Rouennais. Centre d’équilibre, qui ne se fragmente ni en centre droit ni en centre gauche, et qui est au coeur des intérêts des habitants, libre de tout dogmatisme ou clientélisme. Nos concitoyens veulent des élus crédibles, responsables, en qui ils peuvent avoir confiance. C’est dans ce cadre que je me suis engagé.
Si l’organisation politique nationale venait à confronter les différentes candidatures alors déclarées, j’en tirerais alors les conséquences dans le cadre d’un dialogue équilibré et constructif que j’ai toujours adopté dans mon engagement d’élu, comme conseiller régional de Haute-Normandie, comme Adjoint au Maire de Rouen et comme conseiller municipal Rouennais. Ce sera aux Rouennais de départager celles et ceux qui accepteront ainsi de se présenter à leurs suffrages.
Lundi prochain se réunit le comité départemental de l’UMP de Seine-Maritime. J’aurai l’occasion de présenter ma démarche devant nos militants, afin de les amener avec enthousiasme et conviction dans une campagne électorale pleine d’espoirs.
Tentative de putsch au PS ?
Et pourquoi pas ?
Zéro concertation
>Après l'ESADHaR, la municipalité rouennaise continue à démontrer son incapacité chronique à communiquer avec les habitants. Les deux derniers exemples ont été trouvés lors de la visite de notre groupe "Rouen Perspectives" dans le quartier du Bd d'Orléans le 6 avril 2013.>
Un chantier a démarré rue Malherbe sur l'emplacement de l'ancienne caserne des pompiers. Des cabanes de chantiers vont être mises en place devant des entrées d'immeubles rue Amiral Cécille, sans aucune concertation avec les riverains qui sont furieux. Pendant (au moins) 9 mois, leur entrée d'immeuble va être très peu accessible et toute luminosité disparaitra dans leurs appartements (HLM). Notons également que les trottoirs ont disparu des deux côtés de la rue Malherbe obligeant les piétons à marcher sur la chaussée (photo), sans que ceci trouble la municipalité !
Par ailleurs, les commerçants du centre commercial du Bd d'Orléans sont tout aussi furieux des modifications des emplacements payants qui ont fait fuir leur clientèle. Des solutions simples sont proposées par ceux-ci qui permettraient un accès plus facile mais encore eut-il fallut qu'un dialogue s'instaure avec les élus. A nouveau la municipalité a refusé de dialoguer et les places de stationnement étaient bien vides samedi matin... Car la police municipale vient faire sa distribution d'amendes tous les jours, sans jamais oublier ! Dans le contexte de crise économique qui frappe le commerce rouennais, de telles décisions sont suicidaires.
Il est temps que ça change.>
Quand le Conseil Général attaque la CREA...
Ce matin, le Conseil Général de Seine-Maritime (CG76) avait sorti le grand jeu sur le marché de la place Saint-Marc de Rouen ! Une tente, des oriflammes, deux employées, des centaines de cabats remplis de documents de communication à distribuer, le président du CG76 accompagné des conseillers généraux rouennais : l'évènement était d'importance !
Et dans quel but tous ces moyens étaient-ils déployés ? Simplement pour sensibiliser la population à utiliser le-dit cabat (griffé par le CG76) pour faire ses courses et limiter ses déchets ménagers. Or, cette mission d'intérêt général est déjà remplie par la CREA dont c'est la compétence. La CREA a d'ailleurs aussi distribué des cabats sur le même marché (griffé à son sigle) et lance régulièrement des campagnes de communication sur le même thème...
Au moment où le CG76 est au bord de la mise sous tutelle de la cour des comptes, pour mauvaise gestion, au moment où les personnels font grève, au moment où le département fait licencier 80 éducateurs de rue, à quoi rime cette gabegie de moyens ? Pourquoi empiéter sur les compétences de la CREA ? Quelle guerre se livrent, sur le dos des contribuables, ces deux collectivités gérées par le PS ? C'est stupéfiant et inadmissible.