Renseignements pris...

Ce matin, ambiance de guerre civile entre les commerçants du marché, soutenus par leurs clients, et la municipalité ! Pour l'interruption précoce du courant électrique, il s'agissait  en fait d'une rétorsion d'un chef placier (le placier est l'employé municipal qui vérifie l'emplacement des commerçants et reçoit le droit de place), suite à un départ qu'il jugeait trop tardif la semaine précédente ! Comme me le disait un boucher : "j'étais bloqué  avec une file de clients en attente et furieux. Pas moyen de faire fonctionner les balances, le hachoir ou la réfrigération de la viande. Et je ne pouvais pas quitter mon emplacement avant que les autres commerçants n'aient libéré le passage !" Bref, initiative malheureuse mais révélatrice d'un maire qui n'arrive plus à gérer une situation qu'elle a déclenché.

Il est temps de se remettre à négocier dans la sérénité afin de trouver une solution convenable pour chacun.

En ce qui concerne les services municipaux, on a mis les placiers dans une situation impossible. Il est temps de redéfinir un règlement des marchés consensuel et donner les moyens aux agents municipaux pour le faire appliquer avec efficacité. En attendant, on voit les limites des adjoints en charge des marchés et de la propreté, complètement dépassés par les évènements... et d'un maire qui ne gère plus rien !

Après les patrons-voyous, le maire-voyou ?

Ce midi, brutalement, place St Marc, le courant électrique a été coupé sur le marché. Peut-être s'agit-il d'un incident technique ? Mais plus probablement est-ce la mise en oeuvre de la décision du Maire de sacrifier les marchés rouennais. Sans attendre un dialogue avec les commerçants, sans même étudier les propositions de la chambre de commerce et d'industrie, le maire de Rouen impose violemment ses oukazes sans discernement. Violence, injustice, autisme sont les premiers mots qui s'imposent. Attendons néanmoins la confirmation avant de conclure à l'irresponsabilité coupable du premier magistrat de Rouen.

"Laissez les morts enterrer les morts..."

La mairie de Rouen va prochainement restituer des têtes momifiées de guerrier Maoris à la Nouvelle Zélande. Pour cela, il a fallu une loi.

Même si je soutiens cette restitution, je crois que les politiques se refont ainsi une bonne conscience à peu de frais ! En effet, concernant les restes humains, nous avons vu passer une tête de missionnaire réduite par les jivaros en vente publique récemment à Rouen, des momies sont exposées dans nos musées les plus prestigieux, des expositions de cadavres naturalisés de condamnés à morts chinois tournent en Europe... Bref, on a résolu avec force indignation et action législative un petit problème, tout en constatant que l'exposition de corps momifiés continue à exister très largement. Ainsi en va notre curiosité morbide.

D'autre part, si on respecte les morts, il faut encore plus respecter les vivants. L'énergie consacrée par les politiques et le parlement en faveur des Maoris aurait pu être investie avantageusement contre la faim dans le monde, pour le respects des droits de l'Homme, ou pour la création d'emplois ! Bref, restituons les têtes des guerriers, mais faisons le avec discrétion au lieu de se gargariser d'une éthique qu'on a parfois du mal à retrouver dans les autres décisions prises par ces mêmes personnes.

Horodateurs : + 48 % de recettes !

Au premier trimestre 2010, les recettes des horodateurs de la ville de Rouen ont augmenté de + 48 % par rapport à 2009 ! Malgré la vague de froid limitant les verbalisations, l'augmentation massive des tarifs de stationnement décidé par la majorité socialo-écolo-communiste porte ses fruits. Et ce n'est qu'un début ! Pourtant, c''est le pouvoir d'achat des rouennais qui est frappé au coeur, associé à l'augmentation massive des impôts locaux. Mais ce ce sont les commerçants qui en font les frais dans la situation économique difficile que nous connaissons.

bruno devaux

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Bienvenue sur ce blog qui s'intéresse à Rouen et à la Normandie. Conseiller municipal de Rouen, médecin rouennais, je participe à notre réflexion collective sur le devenir de notre cité et de sa Région. Dans le cadre de mon association « Le Pommier », c'est sur des sujets locaux et de société que je souhaite dialoguer avec vous.

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