Soirée électorale
Elections européennes
Mixité sociale (suite)
Mais alors quelle mixité sociale veut-on construire aujourd’hui à Rouen si on ne sait pas retenir les familles les plus aisées (avec leur pouvoir d’achat, les emplois familiaux induits et la vie des commerces de proximité) qui partent de Rouen pour Bois-Guillaume, Mont-Saint-Aignan ou Le Mesnil-Esnard et que parallèlement on observe que la part grandissante des bénéficiaires des minima sociaux ?
Quelle mixité construire quand les décisions de politiques fiscale et d’urbanisme des élus socialistes rouennais vont aggraver cette situation déjà alarmante ? En effet, dès 2010, Mme Fourneyron prévoit une nouvelle augmentation des impôts locaux après celle de + 15 % en 2009 du conseil général de Seine-Maritime. Elle veut aussi imposer des règles de construction de logements HLM bien plus contraignante qu’au niveau national : elle ordonne de manière uniforme et dans tous les quartiers et dans toutes les résidences, un logement social pour 4 logements.
La gauche trahit le CHU de Rouen.
Le maire socialiste de Rouen et les élus de gauche du conseil d'administration (dont M. ROBERT, Mme TISON, Mme JANDET-MENGUAL) ont rejeté le budget du CHU de Rouen et son plan de retour à l'équilibre financier. Ce faisant, ils se sont opposés non seulement à la direction du CHU mais aussi aux représentants des médecins, à ceux de la commission des soins, représentant le personnel paramédical, au doyen de la faculté de médecine et aux représentants des usagers de l'hôpital, qui y étaient favorables.
La conséquence immédiate est la mise sous tutelle du CHU par la préfecture et l'agence régionale d'hospitalisation. Le dépenses ne seront plus du ressort du directeur du CHU mais de fonctionnaires d'Etat, avec les retards et les complications inévitables. Le CHU n'avait vraiment pas besoin de ça !
Lors du conseil municipal de ce soir, les élus ont reconnu avoir décidé sur des éléments politiques, prenant ainsi le CHU et ses personnels en otage... Cette attitude politicienne est irresponsable et lamentable. Les soignants et les patients jugeront...>
Mixité sociale en péril ?
La révision du plan local d'urbanisme sera débattue lors du conseil municipal de vendredi prochain. La principale mesure concerne la construction des logements sociaux. La loi oblige chaque commune à disposer d'au moins 20 % de logements sociaux, ce qui est atteint sur Rouen.
Jusqu'alors, toute construction neuve d'au moins 30 logements devait comporter 20 % de logements sociaux, en plus des programmes spécifiques de construction HLM. La proposition est maintenant faite de monter ce seuil, sur Rouen, à 25 % de logements sociaux pour les programmes immobiliers à partir de 4 logements.
Cette décision qui peut apparaitre louable risque d'être contre-productive en terme de mixité sociale. Tout d'abord, les familles aisées ont entamé une migration vers les plateaux Nord et Est depuis plusieurs dizaines d'années. La municipalité précédente avait fait le choix d'en ramener en centre-ville en favorisant des programmes immobiliers de prestige. Le GPV et l'ANRU permettaient quant à eux la rénovation en profondeur du logement social et des constructions neuves.
Les nouvelles obligations du plan d'urbanisme vont stériliser les investissements privés sur Rouen, aggravant la situation des entreprises du bâtiment locales. De plus, la question se posera de la capacité des locataires des logements sociaux de petites résidences à payer des charges locatives élevées. Le loyer peut être encadré mais les charges ne le seront pas !