Un an de réformes !
Grenelle environnement : le point
La fondation Nicolas HULOT nous propose de faire un point objectif sur l'avancement du Grenelle de l'environnement (ici). Loin des manoeuvres politiciennes, voici les premiers éléments.>
La première étape du Grenelle qui s’est déroulée de juillet à octobre 2007 avait pour objet de faire remonter les propositions des acteurs regroupés dans 6 groupes de travail thématiques. Elle s’est terminée fin octobre par une table ronde pendant laquelle le gouvernement et les représentants des 5 collèges se sont accordés sur 273 engagements consensuels.
Le vote de la loi OGM s’achève. La loi cadre Grenelle est en cours d’élaboration par le gouvernement. Elle devrait donner uncadre législatif global aux conclusions du Grenelle. Elle devrait être présentée au Comité de suivi le 30 avril puis transmise au Parlement. Le vote devrait intervenir avant la mi-juillet.
Il est essentiel que la loi cadre soit à la hauteur des enjeux écologiques du xxie siècle et reflète le consensus issu de la première étape du Grenelle. Les acteurs de la société civile passent donc le relais aux parlementaires pour traduire les engagements du Grenelle en termes législatifs
Ca commence bien...
Il y a quelques jours, un Rouennais se plaignait de l'absence de réactivité d'un nouvel adjoint au maire de Rouen, M. GRIMA. En l'absence d'élagage des arbres devant chez lui, il est obligé d'allumer la lumière en plein jour. Réponse de l'élu du genre : on n'y peut rien avant l'année prochaine, c'est la faute aux prédécesseurs ! Incompétence et absence de communication avec ses administrés sont les premiers éléments de jugement qui viennent à son propos.
Aujourd'hui, sur grand-rouen.com (ici) on lit à propos des patrons de bar reçus en mairie: "Nous n’avons rencontré que son directeur de cabinet et deux adjoints au maire (...). Le pire de tout ils n’ont même pas daigné préparer cette réunion, ils avaient 19 jours. Un comportement inadmissible de leur part : même pas capable de connaître les horaires d’ouverture des bars, d’avoir lu nos courriers et affiches et nos demandes, incapable de s’être renseignés sur la charte de la vie nocturne et ses statuts, sur leur pouvoirs concernant nos métiers et, sur nos métiers.">
Ca commence bien pour ceux qui se targuaient de faire de la démocratie participative...
Médiathèque CESAIRE
Aimé CESAIRE vient de disparaître après avoir marqué le monde littéraire et politique. Ayant étudié avec Léopold SEDAR SENGHOR au lycée Louis-le-Grand, il fit sien le combat contre le racisme et le colonialisme. La négritude en fut l'étendard.
Les liens forts entre Rouen et le continent africain, les valeurs humanistes qui sont celles de notre République, justifient que la future grande médiathèque rouennaise prenne le nom d'Aimé CESAIRE. Ce serait un puissant symbole que le conseil municipal de Rouen pourrait se donner, à un moment où le combat contre l'intolérance et le racisme est toujours d'actualité.
Travailler plus pour gagner... rien du tout
Madame Royal vient d'être condamnée à verser des dommages et intérêts à deux de ses anciennes collaboratrices pour non versement de salaire. Elle est, depuis 11 ans (!), en totale contradiction avec les principes qu’elle prône dans toutes ses réunions publiques.
Le discours par lequel le Parti Socialiste explique qu’il ne faut pas payer les heures supplémentaires aux salariés, lorsque ses dirigeants ne paient pas le travail effectif de leurs collaborateurs, apparaît quelque peu en décalage avec les attentes des français.
Le discours de Ségolène Royal apparaît comme une provocation digne d’une tartufferie lorsque sur son site internet Désirs d’Avenir, elle dit : « Je réhabiliterais le travail » et s’insurge contre les contrats précaires, la discrimination à l’embauche, et prêche pour que chacun « vive dignement de son travail ».
Constatons l’hypocrisie de l’ancienne candidate à l’élection présidentielle dont les leçons de morale sont en totale contradiction avec sa vie personnelle.
Il en est de même pour les élus PS qui s’érigent en défenseur du non cumul des mandats un jour et qui, le lendemain, lorsqu’ils accèdent à plusieurs fonctions électives ne veulent pas démissionner.>