Médiathèque CESAIRE
Aimé CESAIRE vient de disparaître après avoir marqué le monde littéraire et politique. Ayant étudié avec Léopold SEDAR SENGHOR au lycée Louis-le-Grand, il fit sien le combat contre le racisme et le colonialisme. La négritude en fut l'étendard.
Les liens forts entre Rouen et le continent africain, les valeurs humanistes qui sont celles de notre République, justifient que la future grande médiathèque rouennaise prenne le nom d'Aimé CESAIRE. Ce serait un puissant symbole que le conseil municipal de Rouen pourrait se donner, à un moment où le combat contre l'intolérance et le racisme est toujours d'actualité.
Travailler plus pour gagner... rien du tout
Madame Royal vient d'être condamnée à verser des dommages et intérêts à deux de ses anciennes collaboratrices pour non versement de salaire. Elle est, depuis 11 ans (!), en totale contradiction avec les principes qu’elle prône dans toutes ses réunions publiques.
Le discours par lequel le Parti Socialiste explique qu’il ne faut pas payer les heures supplémentaires aux salariés, lorsque ses dirigeants ne paient pas le travail effectif de leurs collaborateurs, apparaît quelque peu en décalage avec les attentes des français.
Le discours de Ségolène Royal apparaît comme une provocation digne d’une tartufferie lorsque sur son site internet Désirs d’Avenir, elle dit : « Je réhabiliterais le travail » et s’insurge contre les contrats précaires, la discrimination à l’embauche, et prêche pour que chacun « vive dignement de son travail ».
Constatons l’hypocrisie de l’ancienne candidate à l’élection présidentielle dont les leçons de morale sont en totale contradiction avec sa vie personnelle.
Il en est de même pour les élus PS qui s’érigent en défenseur du non cumul des mandats un jour et qui, le lendemain, lorsqu’ils accèdent à plusieurs fonctions électives ne veulent pas démissionner.>
Politique familiale (suite)

Canal Seine-Nord
Quelle hypocrisie ! Mme FOURNEYRON déclare que sur ce projet de canal reliant l'Oise à Dunkerque "nous manquons d'éléments par rapport aux enjeux" (Paris-Normandie du 12/04/08).
Avant d'être élue, elle avait eu l'occasion de se prononcer très défavorablement sur ce projet (le 20/02/07 au conseil général de seine-maritime : "Et pourtant tous les portuaires normands vous le diront, la réalisation du canal Seine/Nord aura des conséquences sociales et économiques lourdement préjudiciables à nos ports. C’est d’ailleurs pour émettre un avis circonstancié sur ce projet que le conseil d’administration du Port de Rouen se réunira en séance exceptionnelle le 12 mars prochain". En effet, par rapport à un canal Seine-Est qui favoriserait les ports de la vallée de la Seine, le projet Seine-Nord risque d'aspirer notre trafic vers les ports hollandais. Pourtant, lorsque le comité interministériel d'aménagement du territoire s'est prononcé, en décembre 2003, en faveur du canal Seine-Nord, je n'ai pas entendu Mme FOURNEYRON protester.
S'agissait-il donc de prendre les portuaires dans le sens du poil en période électorale ? Elue députée-Maire de Rouen, elle semble baisser pavillon au lieu de défendre le canal Seine-Est, seule infrastructure répondant à notre développement économique et environnemental. Edifiant !>
Emeutes de la faim
L'alarme avait été sonnée depuis des années sans succès. Nous y sommes aujourd'hui : des populations n'arrivent plus à acheter de quoi manger et se révoltent. Pendant ce temps, nous discutons sans fin sur les qualités du bio ou des OGM, nous transformons nos céréales en carburant... L'urgence est là et l'Europe doit y répondre.
Au delà des problèmes de gouvernance, de démographie, de commerce international, nous avons à nous interroger sur notre rôle dans cette crise.>
D'abord sur nos habitudes de consommation : une prise de conscience est en cours, soutenue par le Grenelle de l'environnement. Mais nous devons aussi réfléchir à notre développement urbain : combien de fois ai-je entendu les agriculteurs protester contre le développement de nos agglomérations au détriment des meilleures terres cultivables ! La préservation de nos ressouces agricoles, celle de notre eau, aparaissent plus essentielles que jamais. Faisons moins de ville aux champs et valorisons nos agriculteurs.