Improvisation
Lundi, je démolis. Mardi, je démolis peut-être. Mercredi, c'est M. Marie qui propose. Jeudi, c'est Mme Fourneyron qui dit que c'est elle qui dispose...
Caricaturale affaire de la médiathèque ! La maire de Rouen fait preuve d'improvisation, de méconnaissance du dossier, d'amateurisme coupable. Car au delà du sacrifice de 15 millions d'euros d'argent public, du travail des 140 ouvriers et du projet architectural, c'est avant tout la médiathèque de Rouen qu'on assassine ! Ces sept années de travail du service municipal des bibliothèques pour un meilleur accès à la lecture et pour la conservation de notre fond patrimonial comptent pour rien.
Mme FOURNEYRON a clairement indiqué que son choix était "politique" : pas de demande de soutien financier à ses amis socialistes pour "cette" médiathèque.
Son début de mandat est marqué par une chasse aux sorcières à l'hôtel de ville, menée sans souci des personnes, par l'arrêt de tous les projets structurants, par un audit tronqué et fallacieux. Quant aux Rouennais, ils attendent vainement que la municipalité socialiste, communiste et verte fasse quelque chose pour eux... >
La politique de la hache...
Nouvelle illustration de la méthode de Mme FOURNEYRON : je ne concerte pas, je décide seule et je réunis la presse pour prendre acte.>
Derniers avatars de la méthode : abandon de la médiathèque et destruction du bâtiment déjà sorti de terre ! Abandon du Grand Projet de Ville et des aménagements des quartiers difficiles. Abandon du Marité.
Exit la politique en faveur des quartiers prioritaires. Exit le patrimoine et la culture. Mme FOURNEYRON court vers les contentieux financiers avec entreprises et architectes, sacrifiant les intérêts de la Ville de Rouen à son dogmatisme. Elle décide sans tenir compte des engagements pris avec l'Etat et nos autres partenaires ! Elle brise sans état d'âme le travail et l'investissement humain réalisés par les services municipaux depuis des années ! C'est tout simplement ahurissant !
Après la politique du frein à main, c'est celle de la hache qui est inaugurée>.
Alors que bien des transferts d'activités municipales sont d'ores et déjà programmés vers l'agglo et la future communauté urbaine, que va-t-il rester à faire au Maire de Rouen ? Les mariages et les chiens errants !
Voilà ce qui est en train de se mettre en oeuvre. Ce n'est pas ce que les Rouennaises et les Rouennais veulent. Nous nous y opposerons avec détermination
Edifiant !

Où sont-ils ?
Dans le bidonville de Reiger Park, à Johannesburg, en Afrique du Sud, police et armée tentent de mettre fin aux violences xénophobes qui ont déjà provoqué la mort de 40 personnes et le déplacement de 16000 autres. Cette tragédie de la misère et de la xénophobie est révoltante et ne laisse personne insensible.
Pour autant, je m'interroge sur le silence assourdissant des pseudos coordination et autres associations d'extrême gauche qui hurlent régulièrement à l'atteinte des droits de l'homme dans nos démocraties. Ils sont prompts à attaquer notre gouvernement, les Etats-Unis d'Amérique ou la Chine, mais mystérieusement l'Afrique du Sud ne semble pas les intéresser ?
Ces groupuscules montrent bien ainsi leur unique motivation : déstabiliser et noyauter. Peu importent les moyens utilisés (étrangers en situation irrégulières, enfants...), il faut manipuler les bons sentiments des personnes naïves.
Posture ou imposture ?
Le palais des congrès de la place de la cathédrale, patrimoine privé, est en déshérénce. Un permis de démolir et de construire avait été délivré l'an dernier, après accord du ministre de la culture, pour édifier un bâtiment d'architecture contemporaine. M. ROBERT, antépénultième Maire de Rouen, avait alors fait des recours devant le tribunal administratif, sans succès. Mais l'élection municipale gagnée, la municipalité socialiste - communiste - verte de Rouen vient de lancer une enquète sur le thème : "quel avenir pour la place de la Cathédrale ?". C'est une initiative sympathique qui correspond à un engagement électoral.
Indépendamment du dossier lui-même (qualité architecturale, utilisation de l'espace...) une question s'impose : POURQUOI FAIRE CETTE ENQUETE ? En effet, il eut été préférable de dire d'abord aux Rouennais si le projet pouvait être remis en cause. S'agissant d'un projet privé, toute remise en cause sera extrêmement coûteuse. Mme le Maire est-elle prête à engager nos finances municipales dans cette galère juridique?
Si oui, ce dont je doute, qu'elle le dise clairement.
Si non, pourquoi interroger nos concitoyens alors que leur avis ne sera pas suivi s'il est défavorable au projet ? On se moque du monde. Pour la gauche, la démocratie locale est un outil de communication au service de sa politique. Il s'agit ici de poudre aux yeux. C'est bien dommage de commencer ainsi un mandat municipal.>