Europe et Euro : quel avenir ?

L'Etat français est-il assez armé pour lutter contre le terrotisme ?
A la suite de l'attentat de Sarcelles du 19 septembre 2012, une cellule terroriste a été démantelée le 6 octobre, faisant un mort. La radio RTL a alors interrogé ses auditeurs le lendemain sur ce sujet. La réponse est claire à la question "l'Etat français est assez armé pour lutter contre le terrorisme ?": Oui : 32.05% ; Non : 63.18% ; Sans opinion : 4.77% (nombre de votes : 2409, sondage ouvert le 07/10/2012, "à valeur non scientifique" mais la différence est claire).
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Ce sondage et les réponses confirment le texte que j'ai publié dans la Gazette de Rouen N° 167. La menace s'est reproduite, hélas. La République est bien menacée quand sa paix intérieure est mise en danger par des ennemis de l'intérieur. Un fois encore ce sont des Français, parce qu'ils sont juifs, qui sont attaqués pour être tués. Une très large majorité des Français dit aujourd'hui clairement que l'Etat, et donc l'actuel gouvernement, ne disposent pas des moyens adaptés pour neutraliser ces ennemis de l'intérieur, qu'ils ne se donnent pas les moyens que la situation très préoccupante exige. Pire ils n'utilisent pas efficacement les forces de police et de justice dont ils disposent. Des faits et des menaces identiques à la tragédie de Toulouse se répètent aujourd'hui. Une manifestation forte de la réprobation et de la colère des Français est nécessaire pour inverser cette situation inacceptable. Les porteurs d'une doctrine socialiste désuète et inadaptée du Gouvernement du Premier ministre Ayrault montrent leur insuffisance et leur inefficacité. Mais ce n'est pas nouveau de leur part. Il faut les rappeler avec force à la réalité.
Enterrement de 1ère classe
Hier soir, le président socialiste de la région Haute-Normandie a prononcé l'éloge funèbre de la ligne à grande vitesse Paris-Normandie. Il se replie frileusement sur des travaux d'amélioration de la ligne de train actuelle avec doublement du tronçon Paris-Mantes et création de la nouvelle gare de Rouen. Ce faisant, il enterre le projet de ligne à grande vitesse, colonne vertébrale de l'irrigation de la vallée de la Seine comme façade maritime de Paris. Après avoir jeté l'éponge sur le canal Seine-Nord, le gouvernement renonce à ce projet d'avenir qui était LE projet de développement économique et environnemental du siècle à venir.>
Alors, certes, il y a des raisons budgétaires. Mais il y aura aussi des investissements réalisés en France pour des coûts équivalents. On ne peut que constater l'impuissance coupable de nos deux ministres Seino-Marins et l'absence de combativité d'un président de région aux abonnés absents, comme d'habitude lorsqu'il s'agit d'être visionnaire et meneur. En ce qui nous concerne, nous ne renoncerons pas. La Normandie, la France ont besoin de cette ligne à grande vitesse. Nous trouverons les moyens de faire vivre ce projet et de le faire aboutir, lorsque les élus locaux et nationaux joueront la carte de l'union au lieu de celle de la démission.
Rouen perspectives

Si j’ai répondu à l’invitation des élus du groupe Centre Démocratique Démocrates et Indépendants, c’est parce que nous concrétisons ainsi une demande prioritaire des Rouennais : celle de l’union de la droite républicaine et des Centres sur notre ville. Certes, nous avions fait liste commune aux municipales de 2001 et 2008, tout comme aux régionales de 1998 et 2010, mais les divergences de personnes et d’appareils politiques avaient distendu ces liens.
Nous les retrouvons plus forts aujourd’hui, grâce à un travail partenarial de fond engagé depuis deux ans. C’est dans la cohérence et la confiance que nous revenons vers les Rouennais pour élaborer et défendre un projet à leur service et et pourquoi pas leur proposer des primaires.
Car ce sont les Rouennais eux-mêmes qui doivent être au cœur de nos décisions politiques et de la mise en œuvre d’une démocratie participative innovante, moderne et ambitieuse.
La Gazette de Rouen N°169
