Un médiateur, vite !

La pratique solitaire du pouvoir n'aboutit à rien de bon. Après avoir, on ne sait trop pourquoi, décidé seul de faire disparaitre Louis XVI de l'histoire de l'hôtel de ville de Rouen, le maire actuel, M. Robert, a généré un nouveau conflit.
L'Ecole Régionale des Beaux Arts (actuellement nommée ESADHAR) est hébergée depuis une cinquantaine d'années à l'aître Saint-Maclou, élément prestigieux du patrimoine rouennais. Le déménagement est évoqué depuis des années, pour des raisons de sécurité et pour un projet muséographique sur l'Aître. Or, la méthode brutale et arbitraire du maire a provoqué une bronca des étudiants et du personnel ! Une pétition a été mise en ligne car tous refusent qu'on leur impose une solution sans concertation. Dans Paris-Normandie de vendredi, M. Robert est apparu dépassé, incapable de proposer une solution si ce n'est un faux dialogue dont personne n'était dupe.
Dans la situation de blocage constatée, en l'absence de projet réel d'aménagement de l'aître Saint-Maclou (quand ?Avec quel argent ?), je propose de suspendre la décision de déménagement sans concertation et de relancer le dialogue en nommant immédiatement un médiateur indépendant, libre et compétent.
C'est en partant du projet pédagogique et de la réalité de l'école que pourra se construire son avenir. Pas par un jeu de chaises musicales qui profite d'un déménagement de collège vidé de ses étudiants ! Le quartier de la Grand-Mare mérite mieux que cette stigmatisation injuste. L'ESADHAR mérite mieux que d'être considérée comme une variable d'ajustement. Mais M. Robert est-il encore capable de le comprendre ?

Sauvons la LNPN !

Face au désengagement du gouvernement du projet Axe-Seine et de la ligne à grande vitesse Paris-Normandie, les normands doivent se mobiliser pour relancer le processus engagé avec Antoine RUFENACHT. Tout est encore possible. Signez et faites signer la pétition en ligne !

Et si ça avait été du chlore ?

Hier soir, toute la ville de Rouen, son agglomération et même son département, s'inquiétaient d'une forte odeur de gaz. Il s'agissait d'une fuite de mercaptan, ce produit odorifère qui est mélangé au gaz de ville pour lui donner son odeur caractéristique. C'est l'entreprise Lubrizol (Seveso II) qui avait laissé fuir bien involontairement ce produit. Dans la nuit, certains continuaient à ouvrir leur fenêtre en sentant ces odeurs et imaginaient une fuite de gaz chez eux, saturant les standarts téléphoniques de GDF et du SAMU !

Nous voici replongés dans la problématique de notre sécurité industrielle. Comment prévenir les populations ? Comment les maintenir confinées ? Car, s'il s'était agit de chlore, les victimes auraient été très nombreuses, se chiffrant par dizaines ou par centaines. Nos municipalités doivent réactiver les plans de prévention des risques technologiques. D'accord pour sauvegarder nos emplois industriels mais aussi la santé et la vie des populations !

La Gazette de Rouen N°173

Malgré une météorologie glaciale et neigeuse, les Gazettiers se sont relayés pour distribuer la nouvelle édition de La Gazette de Rouen (Gazette173.pdf) ! Elle relance le débat sur notre positionnement régional : Après plusieurs dizaines d'années d'attente de la réunification de la Normandie, ne faudrait-il pas maintenant se tourner vers la Région parisienne pour accélérer le processus de l'Axe Seine ? La réunion des ports dans HaRoPa le préfigure. Mais peut-être que ces deux options sont aussi complémentaires ? Le débat est ouvert ! A vous de réagir !

Epuration ?

Après l'épisode de la galette des rois supprimée (puis rétablie après un passage sur France info !) des cantines scolaires rouennaises, la municipalité continue son oeuvre dogmatique. Une invitation reçue la semaine dernière nous invite le 1er février à l'inauguration du "Salon République" (anciennement salon Louis XVI). Quel intérêt de renommer ainsi ce salon de réception, sauf à faire preuve d'une sorte de laïcisme républicain ?
Comme la statue de Louis XV domine l'escalier d'honneur de l'hôtel de ville, face au bureau du Maire, il sera sans doute la prochaine victime de cette frénésie. Puis ce sera le tour de la statue équestre de Napoléon qui jouxte la Mairie ?
Est-il possible de faire preuve de discernement et de considérer qu'on peut être républicain et garder un "salon Louis XVI" ? N'y-a-t-il pas de problème plus urgent à gérer sur Rouen que de tourner le dos à son histoire ?

bruno devaux

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Bienvenue sur ce blog qui s'intéresse à Rouen et à la Normandie. Conseiller municipal de Rouen, médecin rouennais, je participe à notre réflexion collective sur le devenir de notre cité et de sa Région. Dans le cadre de mon association « Le Pommier », c'est sur des sujets locaux et de société que je souhaite dialoguer avec vous.

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