Des nouvelles de la Mairie de Rouen !

La mairie de Rouen édite un journal mensuel pour ses personnels. On y retrouve l'éditorial du directeur général des services, toujours marqué au sceau du bon sens et de la convivialité mais aussi des informations générales.

Dans le numéro de mars 2010, on apprend page 7, à propos du budget 2010, que la DGS (direction générale des services) rappelle : "nous devons autolimiter nos dépenses d'investissement" et plus loin "nous devons limiter nos dépenses de fonctionnement". Autrement dit, les services municipaux doivent autolimiter leurs activités. Sur l'entretien des chaussées et le nettoyage des rues, les Rouennais s'en étaient déjà aperçus ! Malheureusement, les dépenses de fonctionnement du budget 2010 ont quand même explosé, ainsi que les dépenses de personnel, provoquant un tsunami fiscal avec l'augmentation de 14 % des recettes fiscales en 2010... Paroles, paroles...

Et puis, je ne résiste pas au plaisir de vous livrer la conclusion de l'éditorial du directeur général des services (avec les fautes d'orthographes incluses) : "Le champ du progrès est tracé et ce n'est qu'en cultivant tous les semences que nous récolterons, pas en attendant seulement que tout "pousse"..." Puissant, bien tourné, limpide ;-) !

Elections régionales 2ème tour

Analyse du deuxième tour de scrutin en Haute-Normandie : même en recul, l'abstention reste massive, la gauche a gagné... mais c'est une victoire à la Pyrrhus puisque seulement 20 % des électeurs auront élu le président du conseil régional. C'est une bien faible légitimité démocratique. De 1992 à 2004, le taux de participation aux élections régionales était de 60 à 70 % ! Les Régions ont perdu leur crédébilité, faute d'une politique volontariste et lisible des présidents socialistes (le seul message diffusé étant celui d'une politique des semelles de plomb face à l'action gouvernementale). L'abstention à Rouen peut aussi s'expliquer par le fait que le maire est dépossédé de ses prérogatives par l'agglomération (la CREA). Absent de Rouen, le maire n'a plus la main sur sa ville, faute de projets et de puissance politique.

A droite, le constat est aussi rude. Malgré ses qualités, Bruno LE MAIRE n'a pu résister au désamour de nos électeurs. Il a certes fait le constat du manque de réseaux. Mais il ne faut pas sous-estimer les électeurs qui ont découvert ce jeune ministre et qui, en bons normands, attendent de mieux le connaitre avant de lui accorder leur confiance. Il nous faut maintenant reconquérir un électorat déçu, en s'appuyant sur celles et ceux qui ont osé affronter le suffrage universel direct.

Dernier meeting de Bruno LE MAIRE

Hier soir, à BOIS-GUILLAUME, Bruno LE MAIRE tenait son dernier meeting de campagne en compagnie de ses colistiers. Ambiance motivée, consciente des résultats du premier tour mais soucieuse de continuer la campagne électorale jusqu'à demain afin d'obtenir le plus grand nombre possible d'élus. Bruno LE MAIRE s'est engagé à siéger sans faille avec tous ceux qui seront élus... ce qui est bien normal mais ne fut pas toujours le cas lors de la dernière mandature ;-) ! Il a également tracé la voie d'une reconquête régionale qui s'enracine dans le temps. Si son message s'est déjà concrétisé dans l'Eure, il reste à le mettre en oeuvre en Seine-Maritime. A nous de jouer en ce sens ! Et en attendant : tous aux urnes dimanche pour voter pour une nouvelle Normandie avec Bruno LE MAIRE et sa chef de file en Seine-Maritime Mme MORIN DESAILLY.

Magouilles d'arrière-cuisine (électorale)

Les négociations d'entre-deux tours entre les Verts et le PS est une incroyable palinodie d'accord électoral ! Comme nous l'avions évoqué avant le premier tour, l'alliance de la carpe et du lapin a du mal à se faire : annonce d'un accord électoral puis marche arrière : quel beau spectacle de magouille politicienne. On attendait mieux des Verts maintenant prêts à lâcher sur bien des sujets pour grapiller des postes (projet nucléaire Iter en Paca, la Ligne à Grande Vitesse en Aquitaine, l'aéroport Notre-Dame-des-Landes en Pays de la Loire, Pass Vert à tarif unique pour les transports franciliens, contournement Est de Rouen...). De leur côté, les listes UMP-NC ont gardé leur cohérence et leur programme électoral. Faisons-leur confiance.

Les Régions existent-elles encore ?

La question de l'existence des Régions est apparue clairement lors de la soirée électorale de dimanche. Au delà des plateaux de télévision où la hargne politicienne le disputait à la mauvaise foi, à aucun moment les projets régionaux n'ont été évoqués. Le national avait confisqué le régional.

Si je m'imagine à la place d'un abstentionniste du premier tour, je ne vois pas comment je me mobiliserai pour le deuxième tour à la lumière de ces débats nationaux ! On pouvait espérer que les présidents socialistes des Régions aient mis en place des politiques innovantes, convergentes, expérimentales. Que les contrats de plan Etat-Région aient une cohérence, qu'un souffle régional apparaisse... Point de tout ça ! C'est l'échec cruel de la régionalisation socialiste. De plus, la légitimité des élus régionaux a marqué le pas face aux conseillers généraux, connus, eux, de leur territoire.

Une région méconnue, des élus inconnus (jusqu'à leur président !), une collectivité amenée à être modifiée en 2014, tout ceci ne contribue pas à faire sortir sa carte d'électeur. Pourtant, en Haute-Normandie, un projet normand ambitieux existe avec Bruno LE MAIRE et sa chef de liste en Seine Maritime Mme MORIN-DESAILLY. Alors retroussons-nous les manches pour motiver les normands au second tour !

bruno devaux

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Bienvenue sur ce blog qui s'intéresse à Rouen et à la Normandie. Conseiller municipal de Rouen, médecin rouennais, je participe à notre réflexion collective sur le devenir de notre cité et de sa Région. Dans le cadre de mon association « Le Pommier », c'est sur des sujets locaux et de société que je souhaite dialoguer avec vous.

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