Des nouvelles de la Mairie de Rouen !
La mairie de Rouen édite un journal mensuel pour ses personnels. On y retrouve l'éditorial du directeur général des services, toujours marqué au sceau du bon sens et de la convivialité mais aussi des informations générales.>
Dans le numéro de mars 2010, on apprend page 7, à propos du budget 2010, que la DGS (direction générale des services) rappelle : "nous devons autolimiter nos dépenses d'investissement" et plus loin "nous devons limiter nos dépenses de fonctionnement". Autrement dit, les services municipaux doivent autolimiter leurs activités. Sur l'entretien des chaussées et le nettoyage des rues, les Rouennais s'en étaient déjà aperçus ! Malheureusement, les dépenses de fonctionnement du budget 2010 ont quand même explosé, ainsi que les dépenses de personnel, provoquant un tsunami fiscal avec l'augmentation de 14 % des recettes fiscales en 2010... Paroles, paroles...
Et puis, je ne résiste pas au plaisir de vous livrer la conclusion de l'éditorial du directeur général des services (avec les fautes d'orthographes incluses) : "Le champ du progrès est tracé et ce n'est qu'en cultivant tous les semences que nous récolterons, pas en attendant seulement que tout "pousse"..." Puissant, bien tourné, limpide ;-) !
Elections régionales 2ème tour
A droite, le constat est aussi rude. Malgré ses qualités, Bruno LE MAIRE n'a pu résister au désamour de nos électeurs. Il a certes fait le constat du manque de réseaux. Mais il ne faut pas sous-estimer les électeurs qui ont découvert ce jeune ministre et qui, en bons normands, attendent de mieux le connaitre avant de lui accorder leur confiance. Il nous faut maintenant reconquérir un électorat déçu, en s'appuyant sur celles et ceux qui ont osé affronter le suffrage universel direct.>
Dernier meeting de Bruno LE MAIRE
Magouilles d'arrière-cuisine (électorale)
Les Régions existent-elles encore ?
La question de l'existence des Régions est apparue clairement lors de la soirée électorale de dimanche. Au delà des plateaux de télévision où la hargne politicienne le disputait à la mauvaise foi, à aucun moment les projets régionaux n'ont été évoqués. Le national avait confisqué le régional.
Si je m'imagine à la place d'un abstentionniste du premier tour, je ne vois pas comment je me mobiliserai pour le deuxième tour à la lumière de ces débats nationaux ! On pouvait espérer que les présidents socialistes des Régions aient mis en place des politiques innovantes, convergentes, expérimentales. Que les contrats de plan Etat-Région aient une cohérence, qu'un souffle régional apparaisse... Point de tout ça ! C'est l'échec cruel de la régionalisation socialiste. De plus, la légitimité des élus régionaux a marqué le pas face aux conseillers généraux, connus, eux, de leur territoire.
Une région méconnue, des élus inconnus (jusqu'à leur président !), une collectivité amenée à être modifiée en 2014, tout ceci ne contribue pas à faire sortir sa carte d'électeur. Pourtant, en Haute-Normandie, un projet normand ambitieux existe avec Bruno LE MAIRE et sa chef de liste en Seine Maritime Mme MORIN-DESAILLY. Alors retroussons-nous les manches pour motiver les normands au second tour !>